Swissmem s’était engagée en faveur d’un « non » par le biais d’une campagne comprenant des messages vidéo et des témoignages.
L’approbation de l’initiative pour une 13e rente AVS signifie qu’à l’avenir de l’argent supplémentaire sera versé à tous les retraités selon le principe de l’arrosoir, bien que la grande majorité d’entre eux n’en dépendent pas. De l’argent qui manque aujourd’hui à l’AVS, puisque toujours moins de personnes actives doivent financer toujours plus de retraités. Cela entraînera des coûts supplémentaires de 4,2 milliards dès l’introduction de cette rente supplémentaire en 2026.
Et pourtant, les énormes problèmes de financement sont évidents. Le problème de financement de l’AVS va rapidement s’aggraver dans les années à venir et risque de devenir précaire dès les années 2030. Il en résultera une augmentation indispensable de la taxe sur la valeur ajoutée ou des coûts salariaux indirects, ce qui affaiblira le pouvoir d’achat de tous les citoyens suisses et la compétitivité des entreprises. Étant que l’initiative occasionnera chaque année des coûts supplémentaires du fait du vieillissement de la société, il faudra inévitablement procéder à des réductions dans d’autres domaines politiques. Vous en apprendrez plus à ce sujet sur le site Internet de la campagne de l'économie.
C'est pourquoi les représentants de l'industrie tech suisse disent NON à la 13e rente AVS le 3 mars :
Les arguments majeurs contre une 13e rente AVS :
1) L’initiative occasionne des coûts de plusieurs milliards
Le fait que la moyenne d’âge en Suisse ne cesse d’augmenter a pour conséquence que l’AVS n’aura plus d’argent d’ici 2030 sans autres mesures. Nous avons donc besoin immédiatement de mesures de réforme. Cependant, l’initiative pour une 13e rente AVS prend exactement la voie contraire et occasionne des coûts supplémentaires de plusieurs milliards.
2)L’initiative affaiblit le pouvoir d’achat
Pour financer une extension de l’AVS, nous devrions augmenter la TVA ou les contributions salariales de manière significative. Nous ferions tous les frais de cette initiative des syndicats. C’est en particulier la classe moyenne qui est touchée. De plus, l’industrie tech, qui se trouve en phase de récession, devrait faire face à des coûts encore plus élevés.
3) Ceux qui en ont le moins besoin en profitent
L’initiative est injuste et asociale. Le supplément AVS est distribué selon le principe de l’arrosoir. Les personnes qui bénéficient déjà d’une rente élevée recevraient le supplément le plus élevé.