Dans le cadre de sa stratégie de la main-d'œuvre qualifiée, Swissmem travaille depuis des années avec l’association Compasso. Un réseau de partenaires significatifs est ainsi à la disposition des employeurs qui favorisent la (ré)intégration sur le marché du travail et contribuent ainsi à exploiter le potentiel disponible de spécialistes indigènes.
L’office des assurances sociales de Zurich (SVA) est un de ces partenaires. Elisabeth Hüsler, cheffe des processus centraux SVA Zurich explique comment fonctionne la réinsertion professionnelle.
Elle est convaincue que la réinsertion professionnelle sur le marché du travail n’ouvre pas seulement de nouvelles perspectives aux personnes concernées, mais constitue une plus-value pour les entreprises. La caisse de compensation du canton permet aux employés après une maladie ou un accident de reprendre la voie de la vie professionnelle et met gratuitement à disposition des spécialistes convoités.
Madame Hüsler explique que les compétences des personnes encadrées sont parfois très recherchées, mais restent inexploitées. Les spécialistes qui ont eu une maladie ou un accident ont souvent du mal après leur guérison à réintégrer le monde du travail malgré leurs précieuses qualifications, déclare Hüsler.
Le placement de personnel fait partie des tâches de la SVA Zurich. Elle met en contact les entreprises et les candidats qui correspondent exactement au profil du poste. « Nos propositions doivent être réalistes. Ce n'est qu’ainsi que l’employeur obtient une plus-value. C’est là tout le sens de notre placement de candidats - aussi pour les candidats et nous-mêmes », dit Elisabeth Hüsler, qui travaille comme cheffe des processus centraux des prestations AI à la SVA Zurich.
Peut-on vraiment garantir la durabilité ? « Nos recruteurs connaissent personnellement les candidats et les candidates », explique Hüsler. « Ils sont tout à fait au clair en ce qui concerne les points forts et les limites. En outre, ils analysent la philosophie de l’entreprise en plus du profil du poste - sur demande lors d’une rencontre personnelle sur place. Ce qui permet un recrutement ciblé et exactement en fonction du profil du poste. Si une entreprise se décide pour un ou une candidate, les spécialistes de la réinsertion accompagnent le processus. Aussi bien les supérieurs que le candidat ont un interlocuteur ».
Période d'essai gratuite
Les contributions financières minimisent le risque des entreprises si elles sont prêtes à réinsérer une personne. L’entreprise peut tester gratuitement jusqu’à six mois si le/la candidat/e est adéquat/e. Aucun salaire ou contribution de l'assurance n’est versé durant cette période d’essai gratuite parce qu’il n’existe pas de contrat de travail. Les candidats continuent à recevoir des indemnités journalières ou une rente AI. Lorsque la période d'essai se déroule bien pour les deux parties, elle débouche sur un engagement.
Allocations d’initiation
Indépendamment du fait que la période d'essai gratuite ait abouti ou non, la SVA Zurich soutient aussi l’engagement de vos candidats. « L’initiation peut demander plus de temps que normalement. Un cours spécialisé est le cas échéant nécessaire. Nous déchargeons l’entreprise à ce niveau-là. », explique Madame Hüsler. Durant six mois au plus, la SVA Zurich verse des allocations d’initiation. Les spécialistes de l’initiation sont aussi à la disposition des supérieurs et des collaborateurs durant cette période.
Une initiation soigneuse est une condition importante pour que les personnes puissent être intégrées de manière durable dans le monde du travail.
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