Les accords bilatéraux garantissent la stabilité et permettent aux entreprises de participer au marché européen avec 450 millions de clients potentiels. Ces accords permettent aux entreprises engagées à l’échelle internationale, telles que Siemens, d’exporter leurs produits sans complications étant donné que les normes suisses en matière de produits sont validées également dans l’UE.
La crise du corona a de graves répercussions sur l’économie suisse. Terminer les bonnes relations avec nos pays voisins en ce moment critique serait particulièrement néfaste pour Siemens, ses fournisseurs, mais aussi pour toutes les autres entreprises industrielles et de sous-traitance du canton de Zoug.
Siemens occupe quelque 5 700 personnes en Suisse. Grâce aux accords bilatéraux, notre entreprise a beaucoup investi dans les emplois, la production et les activités d’innovation sur le site de Zoug. L’initiative de résiliation veut cependant jeter nos accords bilatéraux par-dessus bord et nuire ainsi à notre compétitivité.
C’est pourquoi cette initiative doit être clairement REJETÉE également de la part du canton de Zoug.
Auteur : Matthias Rebellius, CEO de Siemens Suisse
L’article a été publié dans le journal de votation du comité de Zoug « NON à l’initiative de résiliation ».