Lors de la table ronde du 30 mars 2016, les partenaires sociaux de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux ont décidé de faire toute la lumière sur les chances et les répercussions de la numérisation au cours d'un atelier commun. Par conséquent, les quatre organisations des travailleurs Employés Suisse, SYNA - le syndicat, la Société des employés de commerce suisse, l'ASC et l'association patronale Swissmem se sont réunis le 7 juin 2016 chez URMA SA à Rupperswil pour un premier échange.
Les exemples pratiques sur «Industrie 4.0» des entreprises URMA SA et FAES SA présentés durant l'atelier ont clairement montré que la numérisation n'est pas une tendance à court terme. Elle s'installe de plus en plus dans les processus de l'entreprise et modifiera l'industrie à long terme. Les entreprises souhaitent ainsi augmenter leur efficacité ainsi que créer une plus-value pour les clients.
Cette évolution a des conséquences pour les collaborateurs. Le travail devient plus exigeant et plus diversifié à tous les niveaux. La numérisation n'est pas forcément synonyme de moins d'emplois. Au contraire, elle créé la base pour de nouveaux produits, activités et prestations de services. Par ailleurs, les exigences en flexibilité et en matière de qualifications des travailleurs et des dirigeants augmentent.
Ce développement ne représente quasi pas de problème pour les jeunes. En tant que «Digital Natives», ils sont habitués à utiliser les outils numériques. Dans la discussion, les partenaires sociaux sont unanimes sur le fait que la clé de l'utilisation de la numérisation repose dans la formation continue de l'entreprise et hors entreprise des travailleurs et cadres actuels. Les institutions de formation des partenaires sociaux, comme par ex. la SfB ou Swissmem Academy (avant Swissmem Academy) peuvent apporter une précieuse contribution en la matière.
Le but des partenaires sociaux est de maintenir le plus possible de travailleurs sur le marché du travail. Pour ce faire, tant les employeurs que les travailleurs sont sollicités. C'est en outre une bonne voie pour atténuer la pénurie croissante de la main-d'œuvre qualifiée.