Les conditions-cadres de politique économique doivent permettre aux entreprises MEM d'être compétitives sur le plan international à partir de la Suisse. Les facteurs importants à cet égard sont les suivants:
- un marché du travail libéralisé
- un accès aux marchés mondiaux sans obstacles
- un transfert de savoir et de technologie efficace
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Conserver le marché du travail libéralisé
Le marché du travail libéralisé est un des grands atouts de la place industrielle suisse. Il est une des raisons du faible taux de chômage. Le marché du travail libéralisé renforce la compétitivité internationale de l’industrie MEM et ne doit pas être restreint.
Promouvoir le libre-Ă©change
L’industrie MEM fortement orientée vers l'exportation doit constamment relever le défi d'identifier et d'exploiter les opportunités de marché sur les marchés établis et les nouveaux. Pour cela que un accès aux marchés mondiaux sans obstacles est une condition essentielle.
La Suisse a conclu des accords bilatéraux avec l’UE qui garantissent l’accès au marché intérieur européen. De plus, la Suisse est liée à environ 30 accords de libre-échange avec près de 40 états partenaires en dehors de l’UE. Ce réseau de contrats doit être continuellement élargi et approfondi. L'accent est mis sur les États-Unis, le Mercosur et l'Inde. Cependant, la priorité absolue est de conserver l’excellent accès au marché européen.
Garantir le transfert de savoir et de technologie efficace
L'innovation est l'élément vital de l'industrie MEM suisse et la tâche principale des entreprises. L'état peut apporter une contribution importante par l’intermédiaire de la recherche fondamentale aux hautes écoles et de la recherche appliquée aux hautes écoles spécialisées. Ces résultats de recherche ne sont bénéfiques que s’ils sont rapidement intégrés dans de nouveaux produits ou services qui sont mis sur le marché. C’est pourquoi nous avons besoin d’un transfert de savoir et de technologie (TST) rapide entre les hautes écoles et les entreprises.
Une politique industrielle étatique n'est pas nécessaire
Par le passé, la Suisse a toujours été très prudente à l'égard d’une politique industrielle étatique. Et elle a bien fait. Des exemples à l’étranger, comme la France, montrent que la politique industrielle ne renforce pas l'industrie, mais qu'à long terme, elle a l'effet contraire : les entreprises perdent leur compétitivité internationale. Il en résulte une désindustrialisation et des pertes d'emplois. C'est pourquoi Swissmem ne croit pas en une politique industrielle de l’État.